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Cohabiter avec la nature

Architecture
Kym Byrns
À l’ère des nouvelles technologies et de la virtualisation de notre monde, les gens n’ont jamais été aussi connectés, mais qu’en est-il des véritables relations humaines? Notre rapport à la société, à notre environnement? Enclavé par des infrastructures majeures, signaux fort de nos sociétés énergivores et peu respectueuse de l’environnement, St-Henri est un quartier vulnérable et touché par l’isolement social. Un tiers des personnes vivent seules, la moitié des familles sont monoparentales et un aîné sur deux habite seul. L’isolement social touche beaucoup de monde! Ainsi, comment créer une architecture favorisant les interactions, les rencontres et l’entraide tout en assurant un mode de vie durable pour l’environnement? Cohabiter est une solution pour favoriser un habitat sain et durable puisqu’il offre la possibilité aux habitants et à l’ensemble du quartier de partager des espaces basés sur des valeurs écologiques et de vivre ensemble. Ce projet se veut un catalyseur social où les habitants pourront participer à l’amélioration de leur espace de vie et leur environnement. En plus de logements abordables, des espaces collectifs tels une coopérative alimentaire, une cuisine collective, des ateliers de réparation, etc. sont partagés, ce qui encourage l’esprit de communauté. Cela est essentiel pour développer un sentiment d’appartenance envers son environnement et pour renforcer les liens sociaux. Bref, ce projet assurera une véritable solidarité de voisinage qui est devenue une nécessité dans notre société de post-croissance. Il redonnera vie au quartier St-Henri en contrant l’isolement social. Il offre également l’opportunité de trouver des alternatives aux cadres de production classique du logement et de revoir nos façons d’habiter nos villes. Les logements actuels isolent les habitants et ne permettent pas de tisser de véritables relations. En créant des espaces de partage intergénérationnels à échelle humaine, les habitants pourront s’investir dans leur quartier, se réapproprier leur espace public et stimuler des rencontres enrichissantes. Ils pourront bâtir ensemble des pratiques collectives et reconstruire un tissu social vivant et durable.